01/11/2025

Jusqu’au 29 septembre 2025, il était possible pour les possesseurs de BMW ou de Mini de se connecter à l’API du constructeur pour récupérer des données telles que l’autonomie restante, le kilométrage ou le mode de recharge.

Depuis, BMW a bloqué unilatéralement l’accès à ses serveurs pour des services tiers. Ceux qui, comme moi, utilisaient ces données sur leur domotique,  ne peuvent que constater que les données dont désormais indisponibles. Home Assistant a officialisé cet état de fait au travers d’un message invoquant des contrôles de sécurité supplémentaires.













Pour plus d’information, on peut se reporter à la page suivante: https://www.home-assistant.io/integrations/bmw_connected_drive/


Cette décision est difficilement compréhensible sachant que les constructeurs allemands concurrents continue de proposer une connexion de ce type comme chez Mercedes-Benz













ou chez Volkswagen:














La majorité des conducteurs n’utilisent certainement pas ces fonctionnalités avancées, mais à l’heure du numérique, ces initiatives devraient être encourragées.


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12/09/2025

On parle de plus en plus de souveraineté numérique en Europe, pourtant encore trop peu sont ceux qui transforment paroles en actes en changeant leurs habitudes. Les acteurs américains et chinois ont pris une part prépondérantes dans les réseaux sociaux, les services cloud, les moteurs de recherche et plus récemment l’intelligence artificielle. Leur nombre d’utilisateurs se comptent en millions et leurs revenus associés en milliards.

Ce phénomène s’accompagne d’une volonté d’hégémonie qui entraîne des comportements à la limite de la loi voire hors la loi. 

L’utilisateur doit, de son côté, rester lucide sur le fonctionnement de ces plateformes notamment centrées sur la publicité qui exploitent sans vergogne ses données personnelles. Comme mentionné un peu plus hauts, les plateformes gagnent désormais beaucoup d’argent grâce aux données mises à leur disposition gratuitement. Ce phénomène s’amplifie à l’époque de l’intelligence artificielle où certains acteurs spolient les oeuvres artistiques, le publications des journaux, les forums ou les simples réactions à des publications pour entraîner leurs modèles. 


A travers les trois exemples que je vais développer ci-dessous, on pourra constater qu’à tous niveaux nos comportements ont changé parce que les technologies numériques c’est bien pratique.


Le communiqués de presse sous X

Avant l’avènement d’Internet, c’était simple, les personnalités ou les entreprises qui souhaitaient communiquer une information publiaient un communiqué de presse qui était envoyé aux agences de presses qui les relayaient aux journaux qui pouvaient relayer ou non cette information selon leur ligne éditoriale.

Maintenant on ne s’embarrasse plus de ces intermédiaires, on veut pouvoir s’adresser à tout le monde en direct. Alors on utilise X, d’autant plus qu’il n’est plus nécessaire de peaufiner un long texte argumenté. Une phrase et une photo suffisent largement pour réagir à des événements d’actualité, lancer une nouvelle politique ou retranscrire un discours. Les hommes politiques ne s’en privent pas et publient souvent dans l’émotion sans grande réflexion préalable, quitte à retirer sa publication par la suite. 

De leur côté,  Le journaux n’hésite plus à illustrer leurs articles avec des blocs intégrés issus de X, y compris sur des quotidiens régionaux mais également nationaux comme le Figaro.

Inutile d’envoyer des photographes, ou des journalistes sur place, X fournit les photos ou les vidéos et les commentaires associées. 

Le jour où j’écris ces lignes, on retrouve, par exemple, au milieu de l’article du Figaro consacré à la manifestation de la droite nationaliste en Angleterre un tweet de Tommy Robinson avec la vidéo choisie par ce dernier pour sa démonstration de force.









De même, pour les compétitions sportives, comme le Tour de France ou le championnat de Ligue 1, les journaux créent des  directs se basant toujours sur X pour les photos et vidéos. 

Pourtant des alternatives existent avec notamment Mastodon qui utilise une architecture de serveurs décentralisés qui par là même permet d’héberger la solution sur son propre serveur.


L’omniprésence de WhatsApp

C’est bien connu, tous le monde à WhatsApp, alors pourquoi communiquer sur une autre plateforme, d’autant plus que c’est pratique on peut créer des groupes pour rester connecter à son école, sa classe, son équipe de sport et bien sûr ses amis… Et c’est gratuit!

On pourrait être dérangé par le fait que la plateforme appartienne à Méta, dont la spécialité est d’exploiter les données de ses utilisateurs. Mais on se dit qu’il n’y a aucun risque puisque les conversations sont cryptées de bout en bout. De surcroît, on n’a rien a cacher! 

Cependant, qui voudrait montrer ses 10 derniers échanges sur sa messagerie préférée ou ses 10 dernières transactions bancaires? Pas grand monde finalement.

Quand on creuse un peu, Meta quand même beaucoup de données à se mettre sous la dent en scrutant les métadonnées, qui elles, ne sont pas cryptées. C’est une mine d’or d’informations: qui parle avec qui? combien de messages échangent-ils? a quelle fréquence?… C’est également sans compter les portes dérobées que le gouvernement américain pourrait avoir demandé d’introduire par les développeurs dans le cadre du Cloud Act.

Là aussi les alternatives existant comme Signal , Olvid ou Threema. Cette dernière solution, bien que payante (7 € à payer une seule fois), est celle que je préconise car basée en Suisse, totalement anonyme (pas de numéro de téléphone ou d’dresse email demandée à l’inscriptions) et cryptée de bout en bout. 

Le plus dur est de convaincre son entourage. Qui m’aime me suive!


Un Internet privé accessible seulement aux abonnés ou inscrits

Les plateformes Facebook, Instagram, Tik Tok, Pinterest ou X se sont progressivement fermées et maintenant seuls les membres peuvent consulter leur contenu. Internet est censé être un espace ouvert d’échange d’information et là on ne va pas dans la bonne direction. Ce blog restera accessible à tout le monde, c’est la philosophie du Web.


Je ne sais pas si le combat est déjà perdu, mais comme dans n’importe quel domaine, le consommateur ou l’utilisateur a le pouvoir de changer les choses avec son porte-monnaie ou son comportement. J’encourage chacun à réfléchir à l’utilisation qu’il a d’Internet et d’être critique sur les fournisseurs de service, d’autant plus s’il proviennent de nations qui ne nous veulent pas que du bien ou qui au moins sont en guerre économique avec l’Europe. 

Quoi qu’on puisse dire, l’Europe protège ses citoyens par des règlementations qui respectent la vie privée. On peut trouver la RGPD contraignante mais elle met en place des garde-fous. Les solutions existent, utilisons les.

31/08/2025

Nichés entre l’aéroport de Marseille et la ville de Vitrolles, les salins du Lion surprennent à plus d’un titre. Au bout du bien nommé chemin des Oiseaux (coordonnées GPS: 43,45598° N, 5,22717° E), une digue chemine entre l’étang de Berre et une zone humide. Là, les coureurs à pieds ou les promeneurs avec ou sans chien peuvent prendre l’air sans être importunés par les voitures.

Pourtant nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètre de l’aéroport de Marignane duquel décollent les avions à une fréquence régulière. J’imagine que les spotteurs d’avions connaissent également ce lieu.

Vu depuis les salins du Lion

Le plus étonnant, est que l’on y trouve une grande variété d’oiseaux visibles dans de bonnes conditions à l’oeil nu, presque comme au jardin zoologique ou au Parc aux Oiseaux de Villars les Dombes. Avec des jumelles ou au téléobjectif, il est alors assez simple pour tout un chacun d’observer ces animaux évoluer dans leur environnement naturel.

On y vois bien sûr de nombreux flamand roses comme en Camargue qui n’est finalement pas si éloignée.


N’étant pas ornithologue, je n’ai pas forcément pu reconnaître tous les oiseaux que j’ai vus, mais il s’agit d’une promenade dépaysante. Une heure suffira pour en faire le tour. Je recommande.


29/06/2025

Après de longues année à attendre que les technologies soient enfin matures, je me suis décidé cette année à investir dans un robot tondeuse.

Bien entendu, je souhaitais que la tondeuse soit entièrement autonome, c’est à dire qu’elle ne nécessite pas d’enterrer un fil tout autour de la zone à tondre. Comme mon terrain n’est pas plat et qu’il compte compte pas moins de 5 cèdres, il fallait également que la tondeuse puisse accepter un terrain accidenté et pas forcément dégagé. Après un printemps complet, je peux maintenant faire un bilan objectif des avantages qu’apporte ce type de matériel.

Etant donné que je ne dispose pas de plusieurs modèles, car je le rappelle, j’ai acheté moi même la tondeuse en me basant sur la fiche technique qui me semblait correspondre le plus à mon utilisation dans un budget restant “raisonnable”. Je ne ferai donc pas de comparatif, mais je détaillerai les point importants à prendre en compte dans le choix d’un robot et les points importants à respecter lors de sa programmation.


Mo choix s’est porté sur l’Ecovacs A1600RTK pour plusieurs raisons. Comme son nom l’indique il est guidé par satellite pour s’affranchir du fil périphérique grâce à la technologie RTK et est adapté à des terrains jusqu’à  1600 m2. Mon terrain faisant 1200 m2 maison comprise, j’ai même de la marge.

Ce ne sont pas les seules raisons qui m’on fait choisir ce modèle. Il comporte également un Lidar et une caméra intelligente qui permettent d’éviter les objets. 

J’en profite ici pour faire une petite parenthèse pour montrer que les technologies évoluent rapidement. En 2024, soit l’année dernière, j’avais éliminé le modèle d’Ecovas car il nécessitait d’installer des balises tous autour du jardin pour se géolocaliser et j’aurais plutôt opté pour le Dreame A1 qui n’a pas de technologie RTK, mais un Lidar à 360° qui me semblait bien plus adapté à mon jardin arboré. Mais déjà la A2 était annoncé et je m’étais dit que j’attendrai cette nouvelle version.

En 2025, le Dreame A2 était bien sur le marché comme annoncé mais à un prix qui me semblait prohibitif. Entre temps les ingénieurs de chez Ecovacs avaient revu leur copie en créant un robot associant RTK, Lidar et vision, tous en s’affranchissant de ces balises disgracieuses.


Je vous épargne la séquence déballage. Passons maintenant à la programmation et à l’utilisation de ce robot. Tout est très simple, il suffit de brancher la base du robot sur une prise 230 V et l’antenne RTK sur la base. L’antenne RTK doit être placé dans une zone dégagée vers le ciel. Pour cela je n’ai pas utilisé le trident à enfoncer dans le sol fourni avec la tondeuse, mais j’ai créé un support en impression 3D pour la ficher à la base des tuiles de mon toit. Vous trouverez ci-dessous le modèle 3D à télécharger si vous êtes intéressé. Le poids de l’antenne étant finalement assez lourd, j’ai été obligé de rajouter un tasseau pour consolider le tout.









Ensuite il faut appairer la tondeuse avec son téléphone (et/ou sa tablette d’ailleurs) en téléchargeant l’application Ecovacs et en scannant le QR code positionné sur le robot et l’antenne RTK. Une fois appairé il est possible de connecter en Bluetooth le robot au téléphone (ou inversement le téléphone au robot!). Il suffit alors de le guider via un joystick virtuel pour parcourir le contour de la zone à tondre en passant le plus près possible des haies ou de la terrasse. Lorsque le contour se boucle sur lui même la zone est créée et enregistrée sur l’application. Il sera par la suite possible de diviser ces zone en sous zone, ou d’agrandir la zone par ajout d’autres zones.  Tout cela est assez intuitif et ergonomique.


Ensuite, c’est pratiquement fini. On peut lancer une tonte en manuel, le système gère tout le reste que ce soient les limites de la zone, les obstacles à l’intérieur de la zone, les rechargements ou le sens des lignes de tonte.

En largement moins d’une heures, le robot est prêt à travailler pour de longues semaines.


Pour ne pas avoir à lancer la tonte manuellement, on peut bien sûr programmer les créneaux de tonte autorisés et les associer avec la zone de tonte complète ou à des sous-zones. Il ne reste alors qu’à le regarder travailler en silence.

C’est là qu’apparaît le premier avantage des tondeuses robots: leur faible niveau sonore. Bien sûr, elle n’est pas complètement silencieuse, on entend la coupe de l’herbe, mais on peut tondre même pendant le périodes habituellement interdites pour les tondeuses thermiques: le samedi entre 12 h et 15 h ou le dimanche. C’est appréciable surtout quand la météo empêche de tondre pendant les périodes autorisées et s’améliore pendant les périodes interdites.


Concernant le positionnement de la tondeuse sur le terrain, j’avais des craintes car mon terrain compte pas moins de 5 cèdres qui font que sur 3/4 du terrain, le ciel, et donc les satellites, ne sont pas visibles.  L’antenne RTK déportée et le Lidar sont censés pallier à cette difficulté.
















 



Dès le premiers tours de roues, ces craintes se sont estompées. Le robot se repère correctement et trace des lignes de tontes bien parallèles.


Un autre contrainte du constructeur est de laisser une distance de  2 m de part et d’autre de la station de charge. Cela ne m’arrangeait pas vraiment. Je l’ai positionné entre ma haie et ma terrasse en laissant moins d’un mètre et la aussi le robot s’en contente et rentre sans problème  à la base pour recharger




















Après un total 40000 m2 tondus, je peux affirmer que ce type de robot tondeuse permet de s’épargner des heures à pousser sa tondeuse thermique tout en ayant un jardin parfaitement entretenu en permanence.

C’est l’essence même d’un robot: remplacer l’homme dans les tâches fastidieuses pour lui libérer du temps en espérant qu’il en fasse bon usage.


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Modèle 3D du support d'antenne RTK concçu sous shapr3D

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28/06/2025 - dernière modification le 05/07/2025

La communauté Mini a ses propres codes que les autres ne peuvent pas comprendre! La filiale américaine a édité il y a quels années un guide nommé “Mini rules of the road” à destination des utilisateurs de Mini comportant 10 règles.

1: Always park next another MINI

2:Wave hello to fellow MINI drivers

3: Give your MINI a name

4: No MINI should be alike

5: Be nice to SUV drivers / Treat SUV drivers with compassion 

6: Put away the middle finger

7: Embrace the MINI community

8: find a copilot who’s ready for adventure

9: Admire your MINI

37: Always be ready to rally


La règle n°1 est la plus connue et partagée sur les réseaux sociaux.