03/02/2022

Blender est installé depuis longtemps sur mon ordinateur, mais la courbe d’apprentissage faisait que je ne m’y suis jamais mis sérieusement. En ce début d’année 2022, j’ai eu un peu plus de temps libre, ce qui m’a permis d’apprendre les base de ce puissant logiciel gratuit.


Je me suis inspiré du tutoriel de Polyfjord sur Youtube pour réaliser ma première séquence: une bille qui tombe sur des piles de cubes.

22/07/2021

‍Dans les embouteillages

‍Mon premier trajet Lyon / Marseille en Mini électrique s’est déroulé à vitesse réduite en raison des embouteillages du pont du mois de mai. Ainsi à l’aller, jr n’ai eu besoin de recharger qu’une seule fois pour un charge de 17kWh en 24 minutes sur un borne Ionity.


‍A 110 km/h maximum

‍Au retour, le trafic était plus fluide, mais j’ai limité volontairement ma vitesse à 110 km/h, pour essayer de réduire la consommation dans les même proportions qu’à l’aller. Cela n’a pas été possible et j’ai du recharger deux fois: 19kWh en 24 minutes sur une borne Ionity puis 9kWh en 12 minutes sur une borne du syndicat des Energies de l’Isère pour être sûr d’arriver à Lyon soit un total de 28 kW en 36 minutes.


‍A 130 km/h

‍Dès lors, qu’en est-il à 130 km/h. J’ai pu le tester sur un nouveau trajet Lyon / Marseille. Là j’ai dû m’arrêter 3 fois:    

‍a l’aire de Saint Rambert d’Albon (Ionity) – 7 kWh en 8 minutes

‍à l’aire de Montélimar Sud (Ionity) – 15 kWh en 20 minutes

‍à l’aire de Morières (Ionity) – 10 kWh en 13 minutes

‍pour un total de 32 kWh et 41 minutes

‍Même si tout n’est pas comparable, la température extérieure par exemple, on peut le constater que le temps de recharge brut n’a duré que 5 minutes de plus à 130 km/h.

‍Comme sur un trajet de 250 km à 130 km/h par rapport à 110 km/h, on gagne 21 minutes, il est logique de ne pas brider sa vitesse et de rouler aux vitesses maximum réglementaires.


‍Bilan

‍Un tableau vaut mieux qu’un long discours. Même si ces données ne sont pas mesurées dans les mêmes conditions, elles permettent de se faire un avis pour mieux optimiser son trajet.

‍Il est à noter que les temps de rechange ne tiennent pas comptes des sortie de l’autoroute, recherche de la borne, branchement, activation de la charge, débranchement et retour sur l’autoroute. La consommation totale inclut la recharge hors autoroute pour refaire le plein à l’issue du trajet.

‍La Mini ne dispose que d’une petite batterie de 32 kWh et n’est de ce fait pas faite pour faire de longs trajet. Cela reste tout de même possible en s’arrêtant tout au long du trajet. Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, il faut tout de même planifier un minimum son trajet en vérifiant que l’on trouvera facilement des bornes permattant de charger au maximum de ce que permet de véhicule (pour la Mini 50 kWh).

‍Les nouvelles génération d’électrique type iD3 / iD4 de Volkswagen sont maintenant proposées avec des batteries de 58 voire 77 kWh. On peut espérer que les trajets de 300 km se feront sans arrêt. (même si le véhicule est plus lourd et moins aérodynamique). Je ne parle même pas des Tesla qui sont les plus efficientes.

‍Reste à tester le comportement en montagne. Ce fera l’objet d’un prochain billet.

Comme à chaque fois, personne ou presque aux bornes Ionity, le prix à la minute y est certainement pour quelque chose.

A noter l’arrivée d’une Polestar 2 immatriculée en Suisse que l’on ne croise pas en France en raison du litige qui oppose Polestar (Volvo) et DS (Stellantis) à propos de leurs logos très ressemblants.

15/07/2021

‍Après plus de 15 ans de bons et loyaux service, ma machine à laver Bosch a fait place, il y a un peu moins de 3 ans à une machine Electrolux EWT1376 HL1. Faut-il déjà la remplacer? La question peut être posée après avoir constaté que la machine faisait de plus en plus de bruit lors de l’essorage et que des traces de cambouis reproduisant les trous du tambour se déposaient sur le linge.

‍Le diagnostic est clair, les paliers doivent déjà être remplacés. Ont-ils été dimensionnés pour résister un peu plus longtemps que la durée de la garantie obligatoire de 2 ans? On peut sérieusement se le demander. Pour une machine de 500 €, c’est rageant.

‍Dans pareil cas, il est naturel de se demander s’il vaut mieux réparer ou remplacer la machine? Ma règle empirique est de réparer si la coût de la réparation ne dépasse pas 50% du prix de l’appareil neuf.

‍On peut trouver des pièces détachées directement sur le site d’Electrolux. Les deux paliers peuvent être acheté pour une cinquantaine d’euros. La réparation semble donc à privilégier.

‍On constate cependant qu’il faut un outil spécifique pour démonter les paliers, et cela fait doubler la facture s’il faut en acheter un. Une cinquantaine d’euros pour un outil dont on va se servir qu’une seule fois, cela peut dissuader le particulier de réparer lui même, d’autant plus qu’on n’est jamais sûr à 100% des pouvoir récupérer une étanchéité correcte au remontage.

‍Reste donc l’appel à un professionnel, mais là la règle des 50% du prix neuf est vite atteinte. Pour une machine qui a lâché en moins de 3 ans, on peut légitimement se demander s’il ne vaut finalement pas mieux la changer.

‍C’est ce que j’ai finalement fait. Je suis retourné chez Bosch.

‍Electrolux rejoint Samsung et Volkswagen sur la liste noire de marques que je n’achèterai plus.

13/05/2021

‍J’utilise ma mini électrique depuis maintenant 9 mois et je dois avouer que j’en suis ravi. Elle est vraiment adaptée à l’usage que j’en ai, c’est à dire les trajets domicile/travail (un peu moins de 50km AR avec une grosse partie de périphérique) pendant la semaine et des trajets autour de chez moi le week-end. J’ai ainsi fait 10000 km en la rechargeant principalement au travail puisque le parking de mon entreprise est équipé de prises de rechargement.

‍Pour le week-end prolongé de l’Ascension, j’ai décidé d’aller m’aérer l’esprit du côté de Marseille. Était-il raisonnable d’utiliser ma Mini avec sa petite batterie pour ce trajet depuis Lyon, un jour classé rouge par Bison Futé de surcroît. Le bornes n’allaient elles pas être prises d’assaut par d’autre personnes ayant la même idée que moi? Devrais-attendre de nombreuses minutes avant de pouvoir commencer à charger? Ma carte Mini Charging, que je n’avais jamais utilisée jusque là, allait elle fonctionner? D’ailleurs faut-il saisir un code? si oui lequel? De nombreuses questions se posaient donc dès le départ.

‍N’ayant pas de contraintes, j’ai décidé de tenter « l’aventure ». Pour bien me préparer j’ai utilisé l’application A Better Route Planner qui optimise les arrêts en calculant le meilleur endroit pour s’arrêter et le temps de charge optimal à chacun de ces arrêts pour arriver avec une autonomie de 10%. Ce paramètre reste d’ailleurs modifiable.

‍Le programme préconise 3 arrêts dans des stations du réseau Ionity: le premier à Saint Rambert d’Albon après seulement 61 km, le deuxième à Montelimar Ouest et le troisième à Morières pour une durée totale de 4h00 environ contre 3h00 habituellement.

‍Par précaution, j’ai opté pour le mode Green+ qui coupe le chauffage et la climatisation et lisse les accélérations.

‍Départ à 7h30 du matin. La sortie de Lyon se fait aux allures réglementaires. Les premiers ralentissement apparaissent dès Feyzin. En électrique, c’est plutôt favorable pour les consommation. Après le péage de Vienne, les limitations de vitesse restent à 110 km/h pour réguler le trafic. Je vais donc ne pas dépasser cette limite pendant tout le trajet.

‍Un peu en amont de Saint Rambert d’Albon, il me reste un peu moins de 80 % d’autonomie contre 37 % prédits par ABRP. De plus l’autonomie indiquée sur l’ordinateur de bord m’indique que je pourrai facilement atteindre le deuxième point de recharge sans m’arrêter au premier. Il y a un col à passer entre les deux, est ce que cela ne va pas modifier l’autonomie substantiellement? Après quelques minutes de réflexion. Avec moi même, je décide de sauter cette première recharge en espérant ne pas rester arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence quelques kilomètres plus loin, la batterie vide.

‍Les 20km en amont et en aval de Valence ont été très longs faisant perdre une heure sur le temps habituel. Là aussi la vitesse réduite et les arrêts/redémarrages ont été, je pense, favorables à l’autonomie. Quoi qu’il en soit, arrivé à la station de Montélimar, j’ai été agréablement surpris de constater qu’un seul des 5 chargeurs était occupé par une Volkswagen ID4. Je pouvais donc me garer immédiatement et commencer à charger.

‍Je branche la prise, je suis les instructions à l’ecran, je présente ma carte Mini Charging devant le lecteur RFID et la charge commence immédiatement. Pas besoin de code donc.

‍Les pourcentage de la batterie augmente vite, presqu’à vue d’œil. Les 25 minutes passent relativement vite et ma batterie est désormais chargée à 86%. D’après l’ordinateur c’est suffisant pour rallier mon lieu d’arrivée. Pendant tout les reste du trajet l’écart de l’autonomie avec le trajet restant à oscillé entre 25 et 30 km. Je n’ai pas dépassé les 110 km/h même si sur la fin il y avait des portions à 130 km/h. Je suis arrivé sans encombre sans m’arrêter au troisième arrêt préconisé avec une autonomie restant de plus de 30 km et 20% de la batterie. Je ne suis pas sûr qu’en roulant à 130 km/h, cela aurait été possible. Vaut-il mieux rouler à 20km/h de plus et faire un deuxième arrêt ou rester à 110 km/h et ne faire qu’un arrêt? Sans faire le calcul, je pense que la deuxième solution reste la plus intéressante question temps.

‍Grace aux chargeurs rapides Ionity, le trajet Lyon / Marseille n’est finalement pas une “aventure”. L’ordinateur de bord est un allié précieux qu’il faut bien garder à l’œil.

‍Reste à tester la montagne…

‍Bilan:

‍Temps de trajet 5h pour 310 km charge incluse. Ddans les mêmes conditions j’estime à 4h30 le temps de trajet que j’aurais eu en véhicule thermique

‍Consommation moyenne de 12,4 kWh/100 km en mode Green+ d’après l’ordinateur de bord

‍Charge initiale 100% – charge finale: 20 %

‍Coût de la recharge rapide: 0,79 x 25 = 18,75 €

28/06/2020

‍Sonoff commercialise un petit interrupteur Wifi très pratique à un prix très raisonnable de moins de 15 €. Dès la sortie de la boîte, en le branchant correctement, on est capable d’allumer ou éteindre une lampe à distance via une application dédiée sur smartphone iOs ou Android.

‍Chaque ordre d’allumage et d’extinction est envoyé au serveur de Sonoff qui pilote ensuite l’interrupteur.

‍Cependant Je ne souhaite pas que ces ordres d’allumage ou d’extinction transitent par un serveur en Chine ou ailleurs. Sonoff a prévu ce cas en ajoutant un mode «fait le toi même» (DIY pour les initiés). Pour ce modèle inutile d’utiliser de fer à souder ou de flasher le firmware comme sur d’autre modèles de la marque.

‍Voyons donc comment procéder dans le cas où l’on possède un Mac.


‍Sélection du mode DIY

‍Pour commencer, il faut ouvrir le boitier pour accéder aux broches permettant d’activer le mode DIY. Inutile d’appréhender cette opération. En appuyant légèrement entre les deux coques sur le côté, la boîtier s’ouvre en deux.

‍Ensuite il ne reste qu’à enficher le petit «pont» (jumper) livré dans un sachet en plastique avec l’interrupteur sur les deux broches prévues à cet effet.

‍On peut alors refermer le boîtier en prenant soin de ne pas abîmer le câble de l’antenne.


‍Alimentation de l’interrupteur

‍Attention, à partir de ce moment, il va être nécessaire de brancher le boîtier à une prise de courant classique (230 V / 50 Hz). Ne continuez qui si vous comprenez parfaitement ce que vous faites. Ne touchez pas les vis lorsque le boîtier est sous tension.

‍Vous avez certainement une prise inutilisée d’ancien équipements informatiques qui traine dans un placard. On coupe le connecteur à l’opposé de la prise et on visse les fils sur le borne Lin et Nin du boîtier Sonoff.


‍Configuration du Wifi

‍Nous aurons également besoin d’un smartphone capable de partager sa connexion.

‍Le nom du réseau et le mot de passe à créer sont imposés:

‍Nom du réseau: sonoffDiy

‍Mot de passe: 20170618sn

‍L’interrupteur va se connecter automatiquement à ce réseau. Lorsque la diode bleue de l’interrupteur clignote deux fois de suite rapidement, l’interrupteur est connecté. Sur le téléphone on pourra voir les périphériques connectés et leur adresse IP correspondante.

‍Dans le terminal, tapez la commande:

‍pour obtenir le numéro unique de l'interrupteur.

‍Dans mon cas, il a le numéro 1000c8d8c0.

‍Avec le logiciel Postman, il va être possible de configurer l'interrupteur pour qu'il se connecte au réseau Wifi souhaité.

‍Il suffit de créer une requête POST de la forme:

‍Dans l'onglet Body, on crée le texte suivant:

‍Si tout se basse bien, lorsque l’on envoie la requête, on reçoit le message suivant en retour:

‍{«seq»:2,«error»:0}

‍L’interrupteur se connectera désormais automatiquement à ce nouveau réseau.Article de blog

dns-sd -B _ewelink._tcp 

<adresse ip de l'interrupteur>:8081/zeroconf/wifi

{

"deviceid": "<numero de l'interrupteur>",

"encrypt":false,

"data":

{

"ssid": "<nom du réseau wifi auquel on souhaite connecter l'interrupteur>",

"password":"<mot de passe du réseau Wifi>"

}

}